Conseils de pros : Le papier Awagami Murakumo, pour un rendu vraiment différent aux tirages traditionnels
Conseils de pros : Le papier Awagami Murakumo, pour un rendu vraiment différent aux tirages traditionnels
Laurent Ferrière est photographe depuis 20 ans. Il est régulièrement publié dans la presse et son travail d’auteur est exposé en galerie. Pour le choix de ses tirages, depuis la plateforme PictoOnline, il utilise régulièrement les papiers de la gamme Hahnemühle. Tombé sous le charme des papiers japonais Awagami, et en particulier le Murakumo, il nous explique les atouts de ce papier hors du commun.
“L’Awagami Murakumo est un véritable coup de cœur. J’avoue avoir été séduit par ce papier pour son côté « brut » avec ses fibres apparentes. On doit savoir valoriser et l’expliquer aux collectionneurs. C’est, pour moi, un papier plus « précieux » et plus « riche » que les autres papiers traditionnels.” L. F.
Le Murakumo est un papier chaud à la texture légèrement fibreuse. Il est composé à 90% de fibres naturelles de kozo (écorce du mûrier) et à 10% de cellulose. Ce papier japonais se distingue par sa texture brute et organique.
Avec le Murakumo, c’est le papier qui choisit son image
C’est à l’occasion d’une exposition dans une galerie suisse que Laurent Ferrière a souhaité explorer l’utilisation de nouveaux papiers. Ses images allaient être exposées en petit format (ne dépassant pas les 20x30 cm). Il fallait donc repenser le support de ses tirages, il cherchait un papier plus fin à la texture délicate. C’est en voyant les tirages d’autres photographes qu’il a découvert l’Awagami Murakumo, un véritable coup de cœur ! Au moment de l’exposition, il s’est aperçu que ce support original séduisait également certains collectionneurs: ceux qui étaient à la recherche de tirages originaux, qui avaient du caractère.
Dans son travail, Laurent utilise les papiers Hahnemühle. L’utilisation, en sus, des papiers japonais texturés apporte un rendu supplémentaire à ses photographies. Mais surtout, ils mettent en valeur d’autres subtilités de ses images, en particulier pour ses séries monochromes.
Pour lui l’atout majeur de ce papier est sa texture si particulière et sa finesse de rendu. Contrairement à d’autres papiers pour lesquels le résultat final n’apporte pas de surprise, avec le Murakumo, il faut choisir véritablement l’image idoine. Avec ce papier, l’image sera traduite dans une toute nouvelle lecture.