Conseils de pros : de la chambre noire à la plateforme PictoOnline
Conseils de pros : de la chambre noire à la plateforme PictoOnline
Philip Bernard est né dans une famille de photographes. Il a baigné dans l’argentique dès son plus jeune âge. Naturellement, il est à son tour, devenu photographe. Après être passé au studio des Sudre pour apprendre le tirage art graphique et les procédés anciens, il se lance en 1988 comme photographe indépendant et le tirage photographique revêt une grande importance dans son travail...
Le choix de ses papiers pour ses tirages photographiques résulte d’un héritage familial. Dans sa boutique, son grand père avait un laboratoire et sa mère réalisait les tirages sur papier au bromure d’argent, qu’elle glaçait par la suite. Il a connu les premiers papier RC, qui arrivaient sur le marché. Aujourd’hui, pour son travail d’auteur, Philip Bernard réalise lui-même ses tirages pour une grande partie de ses images argentiques en noir et blanc, mais pour le reste, son agrandisseur se transforme et se digitalise, il passe par la plateforme PictoOnline !
Comme il nous l’explique, il est difficile de se rendre compte du rendu d’un papier sans faire des tests au préalable. Le meilleur moyen pour être sûr de ses choix est de faire des essais de papiers avec ses images.
“J’ai testé de nombreux de papiers qui m’intéressaient à l’aide d’une image A4 que j’ai composée avec diverses photos et des patches colorés, ce qui me permet de voir le rendu des couleurs sur chaque support.”
Une fois le test en main, il ne reste plus qu’à laisser parler le tirage. Apprécier les associations entre support et image. Les choix se font naturellement, presque instinctivement. Pour Philip Bernard, la majorité de ses images en jet d’encre sont réalisées sur le Bright White Hahnemühle 310g (tiré sur Epson). Sa texture lisse et son blanc le séduisent. Il le choisit particulièrement pour son gamut, lorsqu’il attend un large espace de rendu des couleurs. Pour d’autres images, il privilégie également le Fujiflex Haute Réflexion, pour sa profondeur dans les noirs et pour sa ressemblance au défunt Cibachrome (ex-Ilfochrome).
“Je choisis principalement ces supports en fonction de mes photographies et de l’aspect que je souhaite leur donner : du brillant dans mes noirs noirs profonds ou du mat tout en douceur… C’est une question de feeling et d’esthétique.“